Chacun en moi est un oiseau. Je bats de toutes mes ailes. Ils voulaient te découper mais ils ne le feront pas. Ils ont dit que tu étais incommensurablement vide, mais tu ne l'es pas. Ils ont dit que tu étais malade à en mourir, mais ils avaient tort. Tu chantes comme une écolière. Tu n'es pas déchiré. Douce masse, en éloge à la femme que je suis et à l'âme de la femme que je suis, et à la créature centrale et à son plaisir, je chante pour toi. J'ose vivre. Bonjour, esprit. Bonjour, calice. Attacher, couvrir. Couverture qui enferme. Bonjour la terre des champs. Bienvenue, racines. Chaque cellule a une vie. Il y a là assez pour satisfaire une nation. Il suffit que la plèbe possède ces biens. N'importe quelle personne ou république dirait : « C'est bien qu'on puisse encore planter cette année et penser à la prochaine récolte. La rouille avait été prévue et a été repoussée. » De nombreuses femmes le chantent ensemble : l'une mau...
Pensées diverses, variées et mélangées